Rire pour lutter contre le stress et renforcer son immunité

Les 4 bienfaits du rire sur votre moral et votre santé

Et si, pour garder la forme, il fallait avant tout rigoler ? Les bienfaits du rire, en effet, sont nombreux. Il permet d’évacuer le stress, de réduire la tension artérielle et même de renforcer le système immunitaire. 

Churchill, qui n’était pas avare de bons mots, disait qu’« une pomme par jour éloigne le médecin, pourvu que l’on vise bien ». De quoi faire s’esclaffer l’assemblée autour de lui. Ce qu’il savait peut-être moins, c’est qu’en faisant rire de la sorte son entourage, il contribuait directement à leur bien-être et à le maintenir en forme. 

Le rire, en effet, a des vertus que l’on ne soupçonne pas. Idéalement, il faudrait rire 10 à 15 minutes par jour pour être en bonne santé. 

Les bienfaits du rire sont étudiés de manière sérieuse par les scientifiques. 

Les chercheurs ont découvert plusieurs bienfaits au fait de se laisser aller à des fous-rires régulièrement[1].

Rire nous préserve du stress

Lorsque nous rions, nous produisons un certain nombre de neurotransmetteurs, parmi lesquels la sérotonine, qui nous préserve du stress[2].

Des psychologues ont mesuré la fréquence et l’intensité du rire de 41 personnes sur une période de deux semaines, ainsi que leur niveau de stress physique et mental. Ils ont constaté que plus les rires étaient nombreux, plus le stress était faible[3].

Rire renforce notre système immunitaire

Le rire contribue à limiter la libération d’autres neurotransmetteurs et hormones[4], comme le cortisol[5], qui peuvent fatiguer nos systèmes cardiovasculaire, métabolique et immunitaire[6] au fil du temps[7].

Rigoler régulièrement renforce notre immunité et réduit notre vulnérabilité aux maladies. Le rire devrait donc être considéré comme une bonne pratique, au même titre que manger sainement et bien dormir. Et si, chaque jour, vous consacriez quelques minutes à visionner une vidéo humoristique ?

Le rire contribue à réduire la tension artérielle.

Des chercheurs de l'Université du Maryland[8] aux États-Unis ont fait regarder des extraits de deux films, l'un comique et l'autre très stressant, à un groupe de 29 participants hommes et femmes, jeunes et en bonne santé. Les résultats montrent une réduction du flux sanguin (mesuré dans le bras) de 35 % chez 14 des 20 personnes pendant qu'elles regardaient le film stressant alors qu'une augmentation de 22 % a été observée chez la quasi-totalité (19) des personnes qui regardaient le film drôle. Le rire, de ce fait, permet de réduire le risque d’une attaque cardiaque.  

Selon d’autres chercheurs, le rire diminue le risque d'infarctus du myocarde[9] et réduit les récidives après un infarctus du myocarde chez les diabétiques[10].

Enfin, le rire booste notre activité cérébrale

Avoir un bon sens de l'humour, rire facilement, implique une bonne dose d'intelligence sociale et un cerveau qui fonctionne bien[11].

Le rire, comme l'humour, naît généralement de la reconnaissance d’incongruités ou d’absurdités d'une situation. En résumé, pour rire, il faut comprendre la blague et, pour cela, activer plusieurs zone de son cerveau. Être capable de déduire les intentions des autres, d’adopter leur point de vue, permet de rire avec les autres, et de s’amuser d’autant plus.

Rire est dès lors un bon moyen d’activer nos réseaux neuronaux, de les faire collaborer en les associant et, ainsi, de les garder en bonne santé.   

[1] https://www.bmj.com/content/347/bmj.f7274

[2] https://www.rtbf.be/article/les-bienfaits-du-rire-sur-notre-sante-10736893

[3] https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0235851

[4] http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2008-04-07/les-bienfaits-du-rire-sur-diverses-hormones

[5] http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2008-04-07/les-bienfaits-du-rire-sur-diverses-hormones

[6] https://www.bmj.com/content/347/bmj.f7274

[7] https://www.bmj.com/content/347/bmj.f7274

[8] https://www.sciencedaily.com/releases/2000/11/001116080726.htm

[9] https://www.bmj.com/content/347/bmj.f7274

[10] https://www.bmj.com/content/347/bmj.f7274

[11] https://www.jstor.org/stable/23082946